2011

Matériaux :
Acier, bicyclette, bois
Dimensions :
300 (h) x 300 (l) x 200 (p)
Medium :
Sculpture In situ

Contexte :
Œuvre extérieure réalisée et installée de façon semi-permanente dans le cadre du projet Sentier ART3, en collaboration avec la Corporation pour la Protection de l’Environnement à Mirabel et le MAC LAU.

Constituée de vélos usagés coincés dans une branche d’arbre (comme si la nature prenait sa revanche sur l’industriel), l’œuvre de Marc Dulude est faite pour durer. Le naturel et l’artificiel rentrent en collision : l’arbre est faux, mais grâce au moulage, il a toutes les apparences d’un vrai. Un autre arbre, reposant au sol, enserre une pierre de façon géométrique et par là, indique son artificialité. La plantation d’arbres véritables autour de l’œuvre brouillera encore plus les pistes avec le temps. La nature va défaire ce que l’artiste avait prévu pour camoufler les traces industrielles : écosystème autonome, la forêt mixte se défend contre les interventions extérieures. Cette œuvre met en jeu de manière très concrète l’interdépendance entre le naturel et l’artificiel, rendant la réflexion encore plus prégnante.