Crédits photo: Marc Dulude
Diversion
Matériaux :
Aluminium, bois, impression numérique, moteurs, plâtre, poudre d’aluminium
Dimensions :
Variables
Medium :
Sculpture, installation, image numérique
Contexte :
Exposition individuelle au Centre d’exposition Plein sud à Longueuil, du 4 mars au 13 avril 2008.
Avec Diversion, Marc Dulude porte son intérêt sur des phénomènes volatils tels que la fumée, le brouillard et la poussière. Même si l’exposition s’appréhende comme un tout, les œuvres peuvent se diviser en deux ensembles. Le premier est composé d’une photographie qui représente une forêt, emplie de mystérieux jeux de brume et de lumière. Faisant écho à cette œuvre, une sculpture mégalithique blanche enferme une vidéo. Ce que le visiteur en perçoit, derrière un nuage de fumée, ce sont davantage des effets lumineux que des images lisibles. De la même façon, le second corpus est formé d’une sculpture et de photographies. Énigmatiques, ces dernières ne se laissent pas facilement décoder : on distingue des pieds, du sable parsemé de traces donnant l’aspect d’un sol lunaire, des reflets de lumière, des remous, des zones brouillées. Comme une réponse métaphorique à ces photographies, une sculpture est posée au sol. Sur une plaque de métal qui a été travaillée de façon à suggérer les motifs d’un fond lacustre, l’artiste a déposé de la poussière de plâtre. Deux moteurs font vibrer la surface et entraînent les grains à former des dessins sans cesse changeants qui évoquent tantôt les allées et venues du sable sur une plage, tantôt la dérive des continents, des chutes ou encore des monticules. L’artiste nous convie non pas tant à voir des œuvres qu’à vivre une expérience. Il ébranle nos repères perceptifs, nous met en position de déséquilibre pour mieux nous faire basculer dans un espace ludique, intrigant et fascinant.