P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

Crédits photo: Michel Dubreuil

Regard et tain

Matériaux :
Bois, miroir, plâtre
Dimensions :
485 (h) x 365 (l) x 365 (p) cm
Medium :
Installation éphémère

Contexte :
Œuvre réalisée et présentée dans le cadre de Chemins et tracés, la 10e édition de l’événement artistique Les jardins du Précambrien à Val-David, à l’été 2009.

Installer une fontaine au cœur d’une forêt est un pari que seuls les artistes relèvent. Toutefois, sa présence stupéfiante nous fait d’une part prendre conscience de la valeur urbaine de ce type de construction, ainsi que des possibilités de discussions qu’elle peut créer le long du sentier secondaire que les visiteurs emprunteront pour s’y rendre. Le paradoxe de sa présence imposante et inattendue constitue un prétexte idéal pour les commentaires. Jouant sur plusieurs registres, le vocabulaire architectural de l’œuvre est tiré à la fois de la Renaissance italienne – les volutes, les angelots, les moulures – et de la cabane de chasseur ou du chalet québécois – les têtes de cerfs. Le doré des motifs décoratifs lui donne un air précieux, mais une dimension kitsch s’insinue par les motifs de têtes de cerfs. Au fond de la fontaine se trouve une série de miroirs en lieu et place de l’eau : la fontaine s’y reflète un peu, mais surtout les arbres environnants, ainsi que la personne qui regarde. Les angles aigus des miroirs fragmentent le paysage, tout en renvoyant la lumière qui filtre à travers les branches.

Liens :