P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

Crédits photo: Marc Dulude

Souvenirs

Matériaux :
Bois de construction, éléments naturels, mousse de polyuréthane expansible, oiseau taxidermie, Plexiglas
Dimensions :
300 (h) x 20 (l) x 200 (p) cm
Medium :
Sculpture performative

Contexte :
Projet réalisé et présenté à Carleton-sur-Mer dans le cadre de l’événement Séjour temporaire | altération provisoire, chapeauté par le centre d’artistes Vaste et Vague, du 24 juin au 7 septembre 2013.

Cette sculpture intitulée Souvenirs est inspirée de la nature, du nomadisme et du patrimoine de la ville de Carleton. À une certaine époque, le cimetière situé à côté de l’église Saint-Joseph a été déplacé pour laisser place au tracé de la nouvelle route 132. Clin d’œil historique, cette œuvre fait référence à l’idée de l’altération du paysage et du mode de vie traditionnel causé par le tourisme. La sculpture mobile est en fait une petite remorque surmontée d’une parcelle de terrain. La dimension imposante donne l’impression qu’une machinerie lourde, comme une pelle mécanique, aurait déchargé malencontreusement une pelletée de terre sur la remorque. Au-dessus de ce monticule se trouve un écosystème arraché à son territoire. Un souvenir, une tranche, révélant par le fait même un paysage mobile, fait d’arbres et de végétaux. Telle une roulotte de campeur, cet îlot a fait escale d’un endroit à l’autre à l’intérieur de la ville de Carleton. Elle s’est garée à différents lieux, tels que le stationnement de la pharmacie, celui de la brûlerie, et celui situé entre la cantine et la crémerie pour enfin terminer son parcours dans le stationnement de l’église, lieu phare de l’inspiration de cette œuvre.

Liens :