P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

P’eau douce, 2004, artwork by Marc Dulude. Photo credits: Marc Dulude.

Crédits photo: Marc Dulude

Causalité

Matériaux :
Divers
Dimensions :
Variables
Medium :
Sculpture, photographie et installation

Contexte :
Exposition individuelle présentée à la Galerie Joyce Yahouda à Montréal, du 29 janvier au 14 mars 2015.

Pour l’exposition Causalité, l’artiste propose une série de sculptures et de dessins qui se rattachent à la notion de « cause à effet ». Les œuvres présentées ici mettent en valeur la matière et sa transformation produite par des phénomènes physiques. Dulude cherche à recréer l’objet, c’est-à-dire, qu’une fois réalisé, celui-ci ne représente pas la finalité de l’œuvre, mais plutôt un processus de construction ou de déconstruction. L’œuvre devient alors le véhicule d’une réaction dans le temps. La mince ligne qui distingue le regard de la perception est un sujet d’intérêt pour l’artiste Marc Dulude. Il tente par son travail artistique de mettre en valeur les aspects surprenants et imprévisibles qu’ont les effets de divers phénomènes naturels sur l’objet. Jean-Paul Sartre notait dans son essai L’imaginaire : « Je perçois toujours plus et autrement que je ne vois. ». À l’image d’un scientifique, puis, prenant acte de sa condition d’artiste, Dulude s’affranchit des contraintes du réel et crée des espaces-temps visant à dévoiler un état, une réaction ou une transformation de la nature. Il convient de préciser qu’en référant au mot « nature », Dulude ne nous renvoie pas au paysage concret, mais nous invite plutôt à repenser notre façon de la percevoir, de la comprendre, de l’habiter. Il cherche ainsi à rendre manifeste et accessible ce que l’Homme ne peut pas saisir au premier coup d’œil. Une expérience toute en subtilité qui doit non pas être décrite, mais vécue.

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